Placerias
Placerias ("corps large") était un reptile mammalien, un thérapside de l'ordre des dicynodontes (" à deux dents de chien"). Il vivait au Carnien (Trias), il y entre 222 et 215 millions d'années, sur tout le supercontinent Pangée. Les restes les mieux conservés ont été découverts près de Saint Johns, au sud-est de la Forêt Pétrifiée d'Arizona, en 1930, par Charles Camp et Samuel Welles, qui identifièrent une quarantaine d'individus. Initialement considéré comme l'un des derniers dicynodontes, les récentes découvertes fossiles dans le Queensland ont cependant révélé que les dicynodontes ont survécu jusqu'à la fin du Crétacé inférieur.
Herbivore, il se déplaçait en troupeaux. Les deux défenses très courtes dont il était pourvu lui permettaient de déterrer les racines dont il se nourrissait et peut-être lui servaient-elle d'outil de séduction pendant la période des amours. Ces défenses, ainsi que le bec corné, sont communs à tous les dicynodontes.
Placerias était le plus grand herbivore de son temps. Long d'environ 3,5 m pour un poids d'à peu près une tonne (907 kg), il se mouvait certainement très lentement et était donc une proie facile pour les prédateurs suffisamment massifs et féroces pour s'attaquer à lui, comme Postosuchus. De par sa lenteur, face à un tel prédateur, son seul espoir de survie était que le carnivore s'en prenne à un autre membre du troupeau. Le nombre était donc le seul moyen de défense des Placerias.
On pense qu'un parallèle peut être fait entre Placerias et l'hippopotame actuel. En effet, Placerias passait certainement, comme l'hippopotame, une grande partie de son temps dans l'eau des rivières lors de la saison des pluies, ce qui lui offrait ainsi une certaine protection contre les prédateurs terrestres.
Sa disparition est sans doute liée à des sécheresses trop longues. Il fut remplacé par une vague de dinosaures mieux adaptés.
Herbivore, il se déplaçait en troupeaux. Les deux défenses très courtes dont il était pourvu lui permettaient de déterrer les racines dont il se nourrissait et peut-être lui servaient-elle d'outil de séduction pendant la période des amours. Ces défenses, ainsi que le bec corné, sont communs à tous les dicynodontes.
Placerias était le plus grand herbivore de son temps. Long d'environ 3,5 m pour un poids d'à peu près une tonne (907 kg), il se mouvait certainement très lentement et était donc une proie facile pour les prédateurs suffisamment massifs et féroces pour s'attaquer à lui, comme Postosuchus. De par sa lenteur, face à un tel prédateur, son seul espoir de survie était que le carnivore s'en prenne à un autre membre du troupeau. Le nombre était donc le seul moyen de défense des Placerias.
On pense qu'un parallèle peut être fait entre Placerias et l'hippopotame actuel. En effet, Placerias passait certainement, comme l'hippopotame, une grande partie de son temps dans l'eau des rivières lors de la saison des pluies, ce qui lui offrait ainsi une certaine protection contre les prédateurs terrestres.
Sa disparition est sans doute liée à des sécheresses trop longues. Il fut remplacé par une vague de dinosaures mieux adaptés.
Classification :
Règne : Animalia
Embranchement : Chordata
Sous-embranchement : Vertebrata
Classe : Reptilia
Sous-classe : Synapsida
Ordre : Therapsida
Sous-ordre : Anomodontia
Infra-ordre : Dycinodontia
Famille : Kannemeyeriidae
Genre : Placerias
Lucas, 1904
Règne : Animalia
Embranchement : Chordata
Sous-embranchement : Vertebrata
Classe : Reptilia
Sous-classe : Synapsida
Ordre : Therapsida
Sous-ordre : Anomodontia
Infra-ordre : Dycinodontia
Famille : Kannemeyeriidae
Genre : Placerias
Lucas, 1904
Sources : Wikipédia, abc.net.au, bbc.co.uk,dinosaurs.about.com, film "Sur la Terre des Dinosaures"
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