Ottoia Prolifica
Ottoia Prolifica est l'un des plus gros et des plus abondants vers trouvés dans les schistes de Burgess en Colombie-Britannique. C'est un des plus anciens priapuliens connus.
Sa longueur moyenne est d'environ 80mm.
En utilisant le principe d'actualisme, les épines sur la trompe du ver ont été interprétées comme des dents servant à la capture des proies. Il est généralement accepté que l'Ottoia creusait des tunnels dans la vase, se déplaçant dans les sédiments à la recherche de proies, et qu'il habitait un tunnel en forme de U. De là, il pouvait étendre sa trompe pour attraper des proies.
Des analyses du contenu de son intestin ont montré qu'il était un prédateur, se nourrissant fréquemment de l'Haplophrentis, un hyolithe (sorte de mollusque) qu'il avalait la tête la première. Des preuves de cannibalisme ont également été apportées, une caractéristique commune chez les priapuliens modernes.
Etant donné qu'il habitait dans les fonds marins, et que les schistes de Burgess se trouvent au pieds des falaises calcaires, on peut présumer que l'animal était vulnérable aux avalanches de boue sous-marines, qui pouvaient l'entraîner au loin, ou l'enterrer, ce qui explique pourquoi il est l'un des animaux les plus connus dans la faune de Burgess.
Sa longueur moyenne est d'environ 80mm.
En utilisant le principe d'actualisme, les épines sur la trompe du ver ont été interprétées comme des dents servant à la capture des proies. Il est généralement accepté que l'Ottoia creusait des tunnels dans la vase, se déplaçant dans les sédiments à la recherche de proies, et qu'il habitait un tunnel en forme de U. De là, il pouvait étendre sa trompe pour attraper des proies.
Des analyses du contenu de son intestin ont montré qu'il était un prédateur, se nourrissant fréquemment de l'Haplophrentis, un hyolithe (sorte de mollusque) qu'il avalait la tête la première. Des preuves de cannibalisme ont également été apportées, une caractéristique commune chez les priapuliens modernes.
Etant donné qu'il habitait dans les fonds marins, et que les schistes de Burgess se trouvent au pieds des falaises calcaires, on peut présumer que l'animal était vulnérable aux avalanches de boue sous-marines, qui pouvaient l'entraîner au loin, ou l'enterrer, ce qui explique pourquoi il est l'un des animaux les plus connus dans la faune de Burgess.
Classification :
Règne : Animalia
Infra-règne : Bilateria
Sous-division : Ecdysozoa
Embranchement : Priapula
Ordre : Ottoiomorpha
Famille : Ottoiidae
Genre : Ottoia
Walcott, 1911
Règne : Animalia
Infra-règne : Bilateria
Sous-division : Ecdysozoa
Embranchement : Priapula
Ordre : Ottoiomorpha
Famille : Ottoiidae
Genre : Ottoia
Walcott, 1911
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