Opabinia
L'Opabinia est un animal fossile du Cambrien. On l'a retrouvé dans 2 sites distincts : les schistes de Burgess en Colombie-Britannique, et dans les schistes de Maotianscahn en Chine.
Il avait le corps segmenté et mou. Il possédait sur la tête 5 yeux, ainsi qu'une longue trompe flexible, unique parmi la faune du Cambrien. A l'extrêmité de cette trompe se trouvaient des épines préhensiles, dont on pense qu'elles servaient à attraper les proies.
Les segments du corps présentent une série d'ouïes et une paire de nageoires, unique encore une fois parmi les autres animaux de l'époque. Les 3 nageoires postérieures formaient la queue. Contrairement aux autres arthropodes connus, la tête ne semble pas constituée de segments soudés ensemble. Le corps de l'opabinia était couvert de ce qui semble être une mince et molle carapace dénuée de joints entre les segments. On ne lui connaît aucune espèce apparentée, mis à part peut-être l'Anomalocaris.
On croit que l'animal vivait dans les sédiments du fonds marin. Cependant, il est possible qu'il ait poursuivi ses proies à la nage grâce à ses lobes latéraux. Sur les fonds, il a pu plonger sa trompe dans les tunnels des vers primitifs pour les débusquer, ou encore brasser le sable à la recherche de nourriture, qu'il aurait amené à sa bouche située sous sa tête.
Quoique ne constituant qu'une espèce relativement mineure des faunes primitives, il a néanmoins son importance historique pour avoir été le premier animal inhabituel à avoir été complètement étudié et décrit lors de la redéfinition de la faune des schistes de Burgess dans les années 1970. Harry Whittington a démontré de manière convaincante en 1975 que l'animal, au départ classifié en tant qu'arthropode, n'en était non seulement pas un, mais qu'il appartenait vraisemblablement en fait à aucun embranchement connu.
Il avait le corps segmenté et mou. Il possédait sur la tête 5 yeux, ainsi qu'une longue trompe flexible, unique parmi la faune du Cambrien. A l'extrêmité de cette trompe se trouvaient des épines préhensiles, dont on pense qu'elles servaient à attraper les proies.
Les segments du corps présentent une série d'ouïes et une paire de nageoires, unique encore une fois parmi les autres animaux de l'époque. Les 3 nageoires postérieures formaient la queue. Contrairement aux autres arthropodes connus, la tête ne semble pas constituée de segments soudés ensemble. Le corps de l'opabinia était couvert de ce qui semble être une mince et molle carapace dénuée de joints entre les segments. On ne lui connaît aucune espèce apparentée, mis à part peut-être l'Anomalocaris.
On croit que l'animal vivait dans les sédiments du fonds marin. Cependant, il est possible qu'il ait poursuivi ses proies à la nage grâce à ses lobes latéraux. Sur les fonds, il a pu plonger sa trompe dans les tunnels des vers primitifs pour les débusquer, ou encore brasser le sable à la recherche de nourriture, qu'il aurait amené à sa bouche située sous sa tête.
Quoique ne constituant qu'une espèce relativement mineure des faunes primitives, il a néanmoins son importance historique pour avoir été le premier animal inhabituel à avoir été complètement étudié et décrit lors de la redéfinition de la faune des schistes de Burgess dans les années 1970. Harry Whittington a démontré de manière convaincante en 1975 que l'animal, au départ classifié en tant qu'arthropode, n'en était non seulement pas un, mais qu'il appartenait vraisemblablement en fait à aucun embranchement connu.
Classification :
Règne : Animalia
Embranchement : Lobopodia ?
Classe : Dinocaridida
Ordre : Opabiniida
Famille : Opabiniidae
Genre : Opabinia
Walcott, 1912
Règne : Animalia
Embranchement : Lobopodia ?
Classe : Dinocaridida
Ordre : Opabiniida
Famille : Opabiniidae
Genre : Opabinia
Walcott, 1912
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